Soumagne
& Jobit

Sculpture grès et bronzes

Marie-Claude
Soumagne

Née en 1951 dans la vallée de la Charente.
Rencontre avec la Sculpture en 1987 dans l’atelier d’Henri Muraille en Vendée, puis avec Cyrille Bartolini aux Beaux Arts d’Angoulème, dont elle sera l’élève
de 1988 à 1992.

Participe à plusieurs reprises aux festivals et salons de Roumazière, Cognac, Royan, Pessac, Andernos, La Teste de Buch, Bordeaux, Blanquefort...
Rencontre avec Jean Michel Jobit, créateur de lieux mystérieux porteurs d’ histoires, où, semblables à des âmes errantes, ses personnages pourraient y trouver un refuge...

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Jean-Michel Jobit

Né en 1950, d’une famille de vignerons du cognaçais,
- Etudiant à l’école supérieure d’Arts graphique Penninghen à Paris et ensuite professeur de communication visuelle à l’école des Beaux Arts jusqu’en 1979
Dans ma vie professionnelle 3 étapes importantes
1°) création de l’agence de design LINEA en 1979 concevant la présentation de produits de luxe, devenue depuis « La Maison LINEA » qui existe et prospère toujours http://www.linea.design
2°) Création de l’entreprise de fabrication de coffrets de luxe en bois WOODBOX,
3°) En 2002, départ au Maroc et création du Riad NOIR d’IVOIRE, à Marrakech. 3 ans de
construction, rénovation et décoration, noir-d-ivoire.com

C’est au cours de cette période très intense de création que j’ai pu approcher, côtoyer, partager et apprécier le peuple berbère du grand Sud Marocain.
En 2008, je rentre en France et participe à plusieurs masterclass avec de grands maîtres de la céramique Japonais, Coréens et autres (Rizu Takahashi, Shozo Michikawa, Otto Silva, Gustavo Perez, Seungho Yang.

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La philosophie du Wabi Sabi m’a été revelée au cours d’une master class du céramiste japonais , Rizu Takahashi.
Il explique qu’on ne doit pas voir les choses comme on les souhaite, mais comme elle sont.
Avec un œil neuf et positif, les « défauts » ou les « imperfections » ne sont pas forcément des erreurs, mais des événements de parcours qui ont fait ce quelles sont, elles portent la trace de leur vécu et de celui qui a participé à leur existence.
Dans la médina de Marrakech au cours de la rénovation de mon riad, comme dans les villages de l’Atlas et du sud marocain, j’ai rencontré beaucoup d’artisans berbères, qui construisaient des édifices spectaculaires, sans outils, sans règles, sans fils à plomb, sans mètres, mais il se dégageait de leur travail une harmonie et une humanité et aussi une humilité qui m’ont subjugué.
De l’ensemble des ces petits « défauts », à nos yeux d’européens, émanait un charme, une poésie qui nous ont depuis longtemps échappé .
J’aime essayer de les retrouver et il me semble que leur travail et leur vision des choses relèvent, sans doute à leur insu, de la philosophie du Wabi Sabi que transmet Rizu Takahashi .